Lab’Optic : l'ENIB, l'IMT Atlantique et l'ENSSAT créent un laboratoire commun avec Orange


Le Lab’Optic est le fruit et l’aboutissement d’une collaboration de plusieurs décennies entre Orange et trois écoles d’ingénieurs, IMT Atlantique, l’ENIB (1) et l’ENSSAT (2). Ces quatre partenaires de longue date annoncent la création d’un laboratoire commun dédié aux télécommunications optiques, le Lab’Optic, qui s’appuie sur les laboratoires Orange, Institut Foton et Lab-STICC. L’accord, signé pour une durée de 5 ans, renouvelable, va donner naissance à un laboratoire fort d’une vingtaine de chercheurs, auxquels viendront s’ajouter des doctorants et des personnels techniques. Il sera animé par quatre co-directeurs, et doté d’un comité de pilotage.


Parmi les buts affichés par le Lab’Optic :


• fédérer les acteurs régionaux de la recherche en télécoms optiques afin qu’elle rayonne au niveau international et ai un effet d’entrainement sur toute la communauté française du domaine,
• créer un acteur de référence dans l’écosystème mondial de la recherche en communications optiques,
• augmenter l’impact industriel de la recherche et de l’innovation sur le domaine en l’orientant vers les sujets clés pour l’industrie des télécoms en général et les opérateurs en particulier, grâce à la complémentarité des expertises entre industriels et académiques,
• créer des synergies à impact positif sur l’enseignement dans les établissements académiques et la formation de chercheurs.


Parmi les trois axes de recherche prioritaires, les chercheurs travailleront sur l’accroissement de la capacité de transmission des réseaux de transport optique pour Internet.

L’objectif est d’accroitre la bande passante d’un ordre de grandeur sans changer les infrastructures existantes de câbles optiques tout en proposant des solutions techniques économes en énergie.
Deuxième sujet d’étude, la pérennisation des derniers kilomètres de réseaux jusqu’aux clients professionnels et résidentiels, qui passera à l’avenir principalement par les réseaux optiques. En conservant les infrastructures fibres existantes, il s’agira d’augmenter l’efficacité des réseaux en termes de débit (au-delà de 50 Gbit/s), latence, sécurité et efficacité énergétique pour potentiellement ouvrir la porte à de nouveaux usages, selon les besoins futurs.

Enfin, un troisième enjeu à plus long terme consistera à développer de nouvelles techniques / algorithmes de traitement du signal numérique pour les transmissions optiques à très hauts débits (à 1.6 Tbits/seconde et plus par longueur d’onde), là encore pour accroître le débit de transmission et rationaliser la consommation électrique des interfaces optiques, en y intégrant les dernières avancées en matière d’intelligence artificielle.